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mardi 15 mai 2018

Un appartement à Paris

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Un appartement à Paris
de Guillaume Musso
Editeur : Pocket
Poche : 544 pages

Paris, un atelier d'artiste caché au fond d'une allée verdoyante.
Madeline l'a loué pour s'y reposer et s'isoler.
À la suite d'une méprise, cette jeune flic londonienne y voit débarquer Gaspard, un écrivain misanthrope venu des États-Unis pour écrire dans la solitude. Ces deux écorchés vifs sont contraints de cohabiter quelques jours.
L'atelier a appartenu au célèbre peintre Sean Lorenz et respire encore sa passion des couleurs et de la lumière. Terrassé par l'assassinat de son petit garçon, Lorenz est mort un an auparavant, laissant derrière lui trois tableaux, aujourd'hui disparus. Fascinés par son génie, intrigués par son destin funeste, Madeline et Gaspard décident d'unir leurs forces afin de retrouver ces toiles réputées extraordinaires.
Mais, pour percer le véritable secret de Sean Lorenz, ils vont devoir affronter leurs propres démons dans une enquête tragique qui les changera à jamais.

  • Mon avis :
Madeline, ex flic déprimée, loue un appartement à Paris pour s'isoler et se ressourcer. Gaspard, dramaturge casse pieds, loue un logement dans la capitale pour s'isoler et travailler. Malhreuseument pour eux, ils se retrouvent à avoir loué le même appartement, un atelier d'artiste. Madeline se fait embaucher pour retrouver les derniers tableaux du peintre, et Gaspard se retrouve malgré lui à mener l'enquête, intrigué par la vie de l'artiste. Madeline et Gaspard ont du mal à se supporter, mais ils vont tout de même devoir y parvenir pour enquêter.

Cela fait des années que je n'ai pas ouvert un roman de Guillaume Musso (le dernier était « L'appel de l'ange » à sa sortie poche en 2012), pourtant, j'ai lu pas mal de ses livres étant adolescente et je les avais beaucoup aimés pour la plupart. Malheureusement, « Un appartement à Paris » ne m'a pas vraiment plu.
L'intrigue est assez lente à démarrer, mais elle devient vraiment intéressante pratiquement au milieu du récit. C'est un peu tardif mais après tout, si la suite se révèle bonne, je me dis que tout n'est pas perdu. Pour moi, ça n'a pas été le cas. Je n'ai pas été prise par le récit, ni par les évènements qui s'y déroulaient. De plus, certains évènements sont assez tirés par les cheveux, ils manquent de crédibilité et la fin... je l'ai trouvée vraiment trop facile !
Petit bémol supplémentaire, l'art et l'univers des artistes ne sont pas vraiment mon truc. Du coup, tout ce qui est références à cet univers, ça ne m'a pas parlé plus que ça. J'ai même trouvé certaines informations complètement inutiles.

Je ne suis généralement pas contre les personnages antipathiques, il m'arrive même d'en apprécier dans certains romans. Toutefois, lorsqu'il s'agit de personnages principaux, c'est généralement difficile, puisqu'on se les coltine tout le roman... Malheureusement, je n'ai pas du tout aimé Madeline ni Gaspard.
Gaspard est un homme qui vit la plupart du temps en dehors de la société et de ses règles. Quatre vingt-dix pour cent du temps, c'est un gros con cynique (désolée, mais c'est vrai !) qui a des réactions et réflexions complètement hallucinantes.
Quant à Madeline, elle a été flic pendant plusieurs années, à la brigade criminelle de Manchester puis New York, bossant même sur les affaires qu'on appelle "cold case". Je l'ai trouvée assez fade comme femme, et je n'ai pas réussi à m'attacher à elle et à compatir à ses malheurs. Pourtant, c'est le personnage principal de « L'appel de l'ange » et je me souviens l'avoir beaucoup aimée. Comme quoi, le recyclage de personnages n'est peut-être pas toujours bon... Ou alors mes goûts ont fortement évolués depuis ces dernières années ;)
Nos deux héros baladent tous les deux de grosses casseroles et de gros bagages émotionnels. Ils sont clairement abîmés par la vie. Pourtant, cela n'a pas suffit à augmenter leur capital sympathie à mes yeux.

En conclusion, l'histoire de « Un appartement à Paris » m'a intriguée, mais elle est loin de m'avoir passionnée. De plus, je n'ai pas apprécié les personnages principaux, du coup cela m'a rendu la lecture plutôt difficile. Heureusement que la plume de Guillaume Musso est simple, fluide et qu'elle va à l'essentiel. Je pense que sans cela, je n'aurai pas pu aller jusqu'au bout de ma lecture.

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